Le prix d’un monte-escalier va de 2 500 à 12 000 euros, un coût ne convenant pas à toutes les bourses. Pourtant, cet équipement devient indispensable à mesure qu’on prend de l’âge et qu’on possède un logement à plusieurs niveaux. Pour un budget modéré, l’option d’un appareil d’occasion s’avère intéressante. Un dispositif d’occasion est moins cher, mais il faut bien le choisir.

Pourquoi choisir un monte-escalier d’occasion ?

Le prix d’un monte-escalier neuf s’avère élevé et dans certains cas, il peut atteindre des sommets. Le prix d’un tel équipement dépend de sa configuration et ses fonctionnalités. Un appareil droit est généralement abordable lorsqu’il est conçu de série, mais un monte-escalier sur mesure pour un escalier tournant est largement plus onéreux. Le choix d’un dispositif d’occasion peut être la solution indiquée pour respecter son budget tout en s’offrant un équipement utile. Sur ce plan, le marché semble dynamique. Dans la majorité des cas, les monte-escaliers n’ont pas servi longtemps. Ils sont alors mis en vente directement par des particuliers ou par des entreprises qui les remettent d’abord en état avant de trouver des repreneurs.

Quel est le prix d’un monte-escalier d’occasion ?

Bien qu’il soit moins cher, le prix du monte-escalier d’occasion dépend de plusieurs facteurs. Tout dépend de la marque et du modèle, des options et des fonctionnalités, de la zone géographique, de l’âge et de l’état de l’équipement. Selon ces critères, le prix moyen va de 1 500 à 3 000 euros. Pour un escalier droit, on peut trouver un bon appareil d’occasion aux alentours de 1 500 euros tandis que pour un escalier tournant, on compte environ 3 000 euros et plus. À ce montant s’ajoutent les frais d’installation facturés par un professionnel qualifié. Le prix de la main-d’œuvre dépend de l’ampleur des travaux. La pose d’un monte-escalier droit d’occasion est généralement plus facile par rapport à un monte-escalier qui requiert souvent la création d’un nouveau rail de déplacement.

Monte-escalier d’occasion ou reconditionné ?

Avant l’achat d’un monte-escalier d’occasion, il faut faire la distinction entre un monte-escalier d’occasion et un monte-escalier reconditionné. Les deux types d’équipement ont en commun le fait d’avoir déjà servi. Cependant, le monte-escalier d’occasion fait plutôt référence à un matériel mis en vente directement par le propriétaire via des plateformes de vente en ligne généralistes ou spécialisées. En achetant un monte-escalier d’occasion, on s’expose à un risque de mauvais usage, mais les prix sont particulièrement abordables. La machine reconditionnée est un dispositif ayant servi moins de 5 ans et qui a complètement été révisé, des batteries au rail en passant par le revêtement su siège. Il est commercialisé par un professionnel et est assorti d’une garantie et d’un service après-vente. Si on décide d’opter pour le monte-escalier d’occasion, il est conseillé de faire appel à un professionnel pour le démontage et le remontage. Cette option est en revanche fortement déconseillée si la configuration de l’escalier est complexe.

Comment bien choisir son monte-escalier d’occasion ?

L’achat d’un monte-escalier d’occasion constitue un risque, mais il est possible de l’éviter en choisissant son matériel avec attention. Dans la mesure où la durée de vie de l’équipement est comprise entre 10 et 15 ans, on va privilégier les modèles qui ont le moins servi. Préférez un équipement d’occasion de moins de 5 ans si c’est possible. Mais un équipement de seconde main nécessite toujours plus de maintenance par rapport à un appareil neuf bien qu’il ait été peu utilisé. Attention, l’achat auprès d’un particulier n’offre aucune garantie. En cas de dysfonctionnement après installation, aucun remboursement n’est accordé, d’où l’intérêt de se tourner vers un monte-escalier reconditionné.

Existe-t-il des aides à l’installation d’un monte-escalier d’occasion ?

L’installation d’un monte-escalier ouvre droit à un éventail d’aides financières et cela s’applique également aux appareils d’occasion. En effet, aucun texte de loi régissant les crédits d’impôt ou les subventions publiques ne précise que les équipements doivent être neufs. Les conditions d’octroi des aides concernent plutôt le profil du demandeur. La subvention de l’ANAH est soumise à une condition de revenus tandis que l’allocation personnalisée d’autonomie est conditionnée par l’âge et le logement du demandeur. Dans certains cas, il faut un certain degré de dépendance pour obtenir un financement. Il ne faut pas hésiter à se renseigner auprès des services compétents pour s’en assurer.

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